À 55 ans, Brigitte, ambulancière, décide de se reconvertir comme thérapeute. Accompagnée par TALENTS & TRAJECTOIRES, elle trouve dans la découverte de ses talents un ancrage pour oser se lancer.
Le COVID comme opportunité de prendre un nouveau départ
Au bout de 15 ans comme ambulancière, Brigitte a beau faire une cinquantaine d’heures par semaine, elle s’ennuie. « Je ne comprenais pas pourquoi je m’ennuyais. J’avais perdu tout élan pour mon travail. »
Arrive le COVID. Elle en profite pour quitter son entreprise et commence un accompagnement thérapeutique, car dans le même temps, elle vit une série de deuils. C’est alors que sa thérapeute lui conseille de réaliser un bilan de compétences.
Lorsqu’elle pousse la porte de TALENTS & TRAJECTOIRES pour réaliser un bilan de talents, elle trouve la confiance et le soutien pour mettre de l’ordre dans ses idées et envisager un nouvel avenir professionnel.
Je ne savais pas ce que je voulais faire ni ce dont j’étais capable. Ce qui était sûr, c’est que je ne voulais plus exercer le métier d’ambulancière. »
Vaincre le sentiment d’illégitimité
Pendant les longs trajets pour accompagner les malades à l’hôpital et les conversations enrichissantes, ces derniers me disaient souvent : « Vous auriez dû être psychologue ! »
« Psychologue ? Ce n’est pas pour moi », se dit-t-elle. À 55 ans, elle ne s'imagine pas retourner à la faculté, encore moins ouvrir un cabinet !
Pourtant, être au contact des malades, les questionner pour comprendre pourquoi ils développent tel ou tel symptôme et transmettre un bilan complet au SAMU, Brigitte le faisait naturellement et avec plaisir dans son activité d’ambulancière. Aux médecins qu'elles côtoyaient dans le cadre des interventions, elle posait également de nombreuses questions.
En découvrant ses talents naturels, son désir enfoui d’être un miroir de l’âme humaine et malgré les doutes de son entourage, elle décide donc de se lancer !
Pendant 2 ans, elle intègre un institut privé et se forme au modèle psychothérapeutique de l’ « Intelligence Relationnelle » (IR) avec le Dr Le Doze, neurologue et psychothérapeute, puis au modèle « Compensation Symbolique Inconsciente » (CSI) de Pierre-Jean Thomas-Lamotte, médecin spécialiste en neurologie, pour être thérapeute et psychopraticienne.
Début 2023, 3 ans après avoir quitté son poste de salariée, elle ouvre son cabinet à côté de Troyes. Au début, frappée du syndrome de l’imposteur, elle ne se fait pas payer et accompagne ses patients gracieusement « pour s’entraîner ». En parallèle, elle suit des modules d’approfondissement jusqu’à ce que, petit à petit, la confiance s’installe et que le retour de ses clients et de ses pairs la conforte dans cette voie.
Quitter le mode « survie » et emprunter un chemin de liberté
« En tant que thérapeute, je me sens réellement utile. Chaque séance avec mes patients attise ma curiosité. Je vois toutes les richesses cachées à l’intérieur des personnes que j’accompagne et j’ai tellement envie qu’elles les voient aussi !
Avant je me sentais esclave et empêchée d’être réellement qui je suis. J’étais en mode « survie ». Aujourd’hui, je me sens libre. J’ai le sentiment de m’accomplir et d’être pleinement en vie ! »
Son conseil
Prenez le temps qu’il faut mais restez amarré à votre envie d’évoluer, même si l’horizon n’apparaît pas clairement. »
Article en partenariat avec Nouvelle Vie Pro