« Il n’y a pas de sot métier » dit le proverbe. Et pourtant… Comment reconnaître l’utilité de chaque métier et donc son intérêt pour le bon fonctionnement de la société ? Une soirée animée par Sophie Chavoix, membre du réseau TALENTS & TRAJECTOIRES. 

« Il n’y a pas de sot métier, il n’y a que de sottes gens ». Lorsque nous dénigrons un métier, ou que nous avons de grandes ambitions pour nos enfants, ne faisons-nous pas partie de ces « sottes gens ? ».

Mais qu’est-ce qui fait la valeur d’un métier ? Le nombre d’années d’études qu’il a nécessitées, le salaire auquel il permet de prétendre, le niveau de responsabilité qu’il représente, le degré de sollicitation intellectuelle, le lieu où il est pratiqué (bureau ou atelier, propreté, odeur…), le service rendu à la société (l’utilité), la pénibilité des tâches, ou encore le nombre d'heures travaillées par mois ?

Chez TALENTS & TRAJECTOIRES, nous sommes convaincus que le talent est un don qui appelle une réponse. Que nous sommes responsable de nous engager dans les talents reçus, pour occuper la place dans laquelle nous pouvons nous déployer, et apporter notre pierre à l’édifice. Alors que nous avons tous des talents particuliers qui font notre identité, la société a besoin de la somme de tous ces talents pour être structurée. S’il n’y avait que des experts-comptables ou des professeurs d’équitation, est-ce que le monde pourrait tourner ? Est-ce qu’un orchestre ne pourrait jouer qu’avec des violons ?

Pour notre prochain Bistrot des talents, nous vous invitons à venir réfléchir sur le regard que nous portons sur les métiers dits ingrats, et à changer notre angle de vue. Car c’est sans doute ce regard négatif que nous portons sur certains métiers qui les discréditent, qui découragent voire anéantissent ceux qui les pratiquent, dont on a pourtant tous impérieusement besoin.

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